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Communauté de Communes de l'Argonne Champenoise

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samedi 16 juillet 2016

Le Pic du Gazon



Samedi 16 juillet – Pic du Gazon (2742m)
Pour le dernier jour était prévu l’ascension du Pain de Sucre, de nuit afin d’assister au lever du soleil. Mais en raison des conditions météorologiques, il fallait revoir nos plans. Tout le secteur du Queyras Est, au-delà de 2000 m est pris par la neige. Et selon le gardien du refuge Agnel – au pied du Pain de Sucre – celui-ci était recouvert d’une couche de 30 cm de neige.
Tout le monde s’est bien creusé la tête pour trouver une ascension de rechange, une ascension qui puisse réunir tous les points forts du Pain de Sucre : ascension courte et point de vue imprenable sur le lever du jour.  Mais il fallait de plus calculer l’heure de réveil, les délais d’acheminement et d’approche de la cime. Cela devenait très compliqué ! Et ce d’autant plus que les jeunes avaient bien marché ces derniers-jours et n’avaient pas compté leurs efforts. Plusieurs fois nous crûmes avoir la solution mais il y avait trop d’incertitude.
Finalement, l’idée du lever de soleil fut laissée de côté et les petits déjeuners furent pris à 6h15. A 7h, tout le monde était dans les véhicules pour prendre la direction du Pic du Gazon. Celui-ci se situe à l’Ouest du Queyras, un secteur épargné par les chutes de neige.
Après avoir atteint Arvieux, nous empruntons une route de berger sur presque dix kilomètres.
Le Pic se dresse juste au-dessus de nous lorsque nous laissons les véhicules. En une heure nous pouvons y être. Mais la pente est très raide et il n’existe pas de sentier direct. Il y a bien le GR 58 puis un chemin de crête mais ce serait beaucoup trop long.
Sans phase d’échauffement, nous sommes tout de suite dans le dur ! Les cuisses font mal et les mollets sont durs… Tout le monde monte à son rythme et peu de temps après, il y a des jeunes un peu partout. Certains montent tout droit, d’autres font de grands lacets, d’autres encore s’arrêtent pour boire, pour répondre à une question ou même simplement pour le plaisir de s’arrêter.
Félix part tout droit, fait son chemin, ne prend pas de pauses et arrive bon premier au sommet derrière Christophe. Pour la peine, certains profiteront de la pause photos pour compléter son sac à dos avec quelques pierres bien lourdes. Il s’en rendra vite compte et laissera au sommet les roches du sommet !
Le Pic du Gazon mérite bien son nom. C’est un sommet complètement enherbé qui offre une vue imprenable sur …le Pain de Sucre et tous les sommets de l’Est du Queyras. Nous pouvons vérifier aux jumelles à quel point ils sont pris ! Nous pouvons réviser tous les noms des sommets que nous avons atteints ou simplement vus.
Nous reprenons une partie du chemin de crête avant de repiquer vers des massifs de rhododendrons. Il est midi et demi lorsque nous montons une dernière fois dans les bus.
Des pizzas faites maison attendent les jeunes au gîte.
Inutile de dire qu’ils feront une nouvelle fois honneur à la table !




















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Journée parapente



vendredi 15 juillet 2016 – Parapente
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, nous ne savons, lors du réveil si nous pourrons voler aujourd’hui. En effet, le « retour d’Est » a enneigé la plupart des cimes que nous voyons autour de nous et la température s’est sérieusement rafraichie. Or, le parapente a besoin de « thermiques », c’est-à-dire de vents chauds montants.
Les jeunes profitent d’un réveil plus tardif – aux alentours de 8h et, cette fois-ci, n’ont qu’un sac léger à prendre. Nous partons à 9h pile.
Le site de vol se situe à Ceillac, un petit village dans la vallée voisine de celle de Bramousse, autant dire à quelques kilomètres à vol d’oiseau. Mais nous ne sommes pas des oiseaux et il nous faut presque trois quart d’heure pour arriver à l’aire d’atterrissage.
Auparavant, nous nous arrêtons acheter de quoi manger après le vol dans une épicerie de Ceillac.
Le parapente est un sport qui se pratique au plus tôt en fin de matinée, après que le soleil a bien chauffé. Et comme la vallée s’est bien refroidie, les vols biplaces commenceront un peu après midi. Pour patienter et pour plus de commodités, les jeunes partent à pieds pour gagner l’aire de décollage, un peu plus loin en surplomb.
 Les plus légers passeront les premiers. Ainsi, Manon est-elle la première à s’équiper d’un harnais et d’un casque. Le moniteur donne ses instructions afin que tous les mouvements entre le passager et le conducteur soient coordonnés. Un premier déplacement de quelques pas dos à la pente pour gonfler la voile, un retournement, quelques pas et ça y est, la voilà assise dans une balançoire qui ne cesse de s’élever. Le tour durera une vingtaine de minutes.
Tous les autres jeunes attendent sagement leur tour et regardent les membres de deux clubs s’élancer un à un jusqu’à commencer de créer un embouteillage.
Cela fait déjà longtemps qu’ils attendent mais le temps passe si vite !
« Alors, comment ça fait ? » demandent ceux qui attendent à ceux qui viennent de se poser. Aucun n’est déçu et n’a eu peur même si quelques uns comme Corentin ou Julie ont pu faire des figures impressionnantes !
Lorsque les plus lourds sont passés, il est quatorze heures, l’heure de prendre un repas bien attendu ! Comme prévu, nous pique-niquons, au bord d’un large ruisseau de montagne dans un décor de Western.
Un rapide passage à Guillestre pour de petites courses et nous sommes de retour au gîte à 18 heures. 
Des informations sont prises de tous côtés afin de savoir si la dernière sortie, le lever de soleil au Pain de sucre est encore possible. Et dans le cas contraire, quel sommet  faire à la place
Il sera tard quand la réponse tombera.

Texte collectif – Parapente
Aujourd’hui, nous sommes allés faire du parapente à Ceillac. Les moniteurs nous ont demandé de nous ranger par ordre de poids. Nous devions être un par parapente avec le moniteur. Nous étions accrochés devant lui. Après l’installation du matériel, le parapentiste nous expliqua comment procéder pour décoller. Il nous dit de ne pas se pencher en courant pour ne pas perdre équilibre avant d’être dans le vide. Une fois dans l’air, nous devions passer nos bras derrière des sangles pour notre confort et s’asseoir au fond de notre siège pour mieux apprécier le voyage.

















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vendredi 15 juillet 2016

Journée parapente

Prochainement sur le blog la formidable journée parapente !






La tête des Toillies



Jeudi 14 juillet
Tête des Toillies …ou pas !
A la montagne, une contrainte majeure est la météo. Il faut la consulter tous les jours et bien souvent auprès de différents offices. Mercredi soir était annoncé un « retour d’Est », en d’autres termes des conditions telles qu’en plus de la chute des températures, de la neige était attendue en début d’après-midi au-delà de 2000m. Rappelons que nous nous appelons Queyr’ados 3000 ! Au briefing du soir, Christophe nous apprend qu’après quelques coups de fil, nous pourrons tenter de gravir la Tête des Toillies. Jean-Phi, le guide, maintient la sortie mais à la condition de l’avancer. Le réveil aura donc lieu à 5h10.
Moins de dix heures plus tard, le jour n’est pas complètement levé mais personne ne manque à l’appel. Nous prenons rapidement la route de Saint Véran, plus haute commune d’Europe (2040m). Nous avons rendez-vous quelques kilomètres plus loin, au refuge de La Blanche (2500m) au bout d’un chemin cahoteux et poussiéreux.
Quitter la douceur des véhicules est extrêmement difficile pour les frileux et les frileuses !! Il faut dire qu’il fait -4 °C ! La marche qui nous reste à faire avant d’arriver au refuge nous permettra de ne plus ressentir le froid. Elle se fait nez au ciel afin de guetter le moindre signe de perturbation. Nous savons qu’à tout moment, les conditions peuvent s’aggraver et contraindre les guides à  décider de renoncer.
Le ciel est d’un bleu immaculé.
L’accueil au refuge est digne du luxe de l’établissement.  Encore une fois, les jeunes font honneur à la table. Jean-Phi arrive au refuge. Il est en short et le restera toute la journée. Au passage, il maintient la course.
Chaque massif, région de montagne a ses sommets mythiques, ses références. Le Mont Blanc, le Mont Canigou… La Tête des Toillies est un doigt rocheux tendu vers le ciel très renommé en raison de sa silhouette escarpée. On  y accède après avoir gagné le col de la Noire (1, 8 km du refuge annoncés à 1h30 de marche), puis, de là, avoir suivi la ligne de crête qui ne cesse de monter jusqu’au pied proprement dit du massif rocheux.
Les jeunes gravissent les premiers lacets avec entrain mais en soufflant fort. Aujourd’hui, pas de bouquetins en vue mais c’est un couple de lagopèdes – perdrix des neiges, avec leur plumage d’été – que nous surprenons. Les jeunes en profitent pour souffler. La pente est enfin ensoleillée et permet de retirer quelques couches.
La pente s’accentue très fortement et les derniers lacets avant le col de la Noire font mal aux jambes. Le vent, à nouveau, nous accueille au col. Nous nous abritons quelques mètres en contrebas et remarquons alors des cristaux de glace soufflés par le vent.
Vingt minutes d’ascension plus tard, nous posons nos sacs pour nous équiper. Les guides nous invitent à mettre ce que nous avons de plus chaud sur nous. Nous sommes à l’abri du vent sous la masse de la Tête des Toillies et pourtant nous avons bien froid. Qu’est-ce que cela sera là-haut ?
Un pierrier est à remonter pendant une dizaine de minutes avant d’arriver au pied de la paroi. Certaines pierres sont rendues glissantes par le givre.
L’escalade en elle-même est une telle suite de gestes techniques et précis qui exigent de nous de la concentration que nous n’avons pas le temps d’avoir l’appréhension du vide. Celui-ci n’est pourtant pas loin !
Enfin au sommet ! Pas tout à fait puisque Nicolas nous fait grimper sur un monument érigé au sommet duquel nous avons l’impression de faire partie du ciel !
Nous ne resterons pas longtemps au sommet. Le vent et le froid sont tels que nous devons repartir très vite afin de garder la pleine possession de nos moyens.
Le guide, que ce soit dans l’ascension comme dans la descente, est toujours placé plus haut que nous pour des questions évidentes de sécurité.
Nous retrouvons le pierrier, nos affaires, le col de la Noire et, moins d’une heure plus tard, le refuge de la Blanche, désormais au soleil. Nous pouvons profiter du somptueux repas en terrasse. De là nous pouvons admirer la masse imposante que nous venons de conquérir. Nous n’aurons pas été gênés et encore moins empêchés par les conditions climatiques.
En fin d’après-midi, alors que nous prenons notre douche et rangeons nos affaires, à Bramousse, nous apprenons qu’il neige bien au-delà de 2000 m…


Texte collectif des Queyr’ados – La Tête des Toillies
Après une montée au col de la Noire puis au sommet de la Tête des Toillies, la descente s’est faite rapidement car un repas attendait tout le groupe. Ce fut le premier repas, pour la plupart, dans un refuge nommé « La Blanche », un refuge où calme et sérénité règne. C’est aussi dans celui-ci que nous avions déjeuné le matin-même. Ce fameux repas a régalé tous les jeunes, les accompagnateurs et les guides. Après ce temps de repos, chaque jeune s’est rééquipé pour repartir vers les bus. Avant la dernière partie du chemin de retour, nous adressons un au revoir aux guides qui nous ont permis de réaliser cette ascension mais aussi celle du Bric Bouchet, hier.


















































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